Notre Histoire
La croix située à la bifurcation de Camoins/ Camoins-les-Bains, face au Monument aux Morts.
Elle date de 1863, après une mission pendant le rectorat du Père Gajean (1862-1875).
Elle a été restaurée en novembre 2007.
La légende dit que le fondateur de ce village, qui portait autrefois le nom de Puyforcat ou
Pied Forçat,
était un moine défroqué de la Congrégation des Dominicains.
Dominant la vallée de l'Huveaune à 112 mètres d'altitude, le lieu fut choisi par Jean Camoin
qui s'y installe avec son épouse Jeanne Cortier en 1447 en y louant la ferme du lieu, aux frères
Prêcheurs . Il est obligé de reconstruire les bâtiments en ruines. Sa maison aura quatre cannes
de largeur sur une hauteur identique, fa. Il est obligé de reconstruire les bâtiments en ruines.
Ses héritiers, nombreux comptant 5 enfants mâles vivants et une vingtaine de petits-enfants connus,
se partagerons en 1471 des terres sur un territoire allant d'Allauch, du côté de Garlaban à Aubagne,
avec une partie de ce qui est aujourd'hui La Penne-sur-Huveaune et jusqu'à la Valentine.
Au XVIIème siècle, le hameau est devenu un village de plus de six cent personnes. La peste de 1720 enleva une soixantaine de personnes au village qui comptait environ 500 âmes. En 1818, le village ne compte plus que 551 habitants. Au XIXème siècle, le passage d'une branche du Grand Canal de la Durance, va permettre le développement de l'agriculture, avec des plantations d'arbres fruitiers: pommiers, cerisiers, poiriers
et bien sûr des céréales et de la vigne.
La population va encore descendre à 395 habitants en 1876 et en 1901 à 361 pour l'ensemble du territoire des Camoins avec seulement 251 au village. Sur 500 habitants de la région, 44 portent le nom de Camoin.
Le 13 octobre 1907 le tramway arrive à Camoins.
A cette époque, le village comptait 5 laiteries - 5 épiceries - 5 bars - 4 coiffeurs - 2 réparateurs de cycles - 2 boulangeries - 2 boucheries - 1 garage auto - 1 maître bottier cordonnier - 1 serrurier maréchal ferrand - 1 plombier électricien - 1 mercerie - 2 menuiseries - 1 grossiste en vin - 1 kiosque à journaux - 1 pharmacie
Si on estime à peu près 150 personnes employés dans ces différentes boutiques il y avait donc 1 emploi situé dans le village pour 3 habitants.
En 1932, le nom du village les Camoins devient officiellement Camoins-les-Bains. Sa population était revenue à un niveau jamais atteint, avec 3 125 habitants en 1931. Aujourd'hui, la population avoisine les 4 500 habitants.
La Chapelle des Pénitents blancs du Saint-Esprit, date du début du XVIIème siècle dans un style mélangeant le roman et le style renaissance. Cette confrérie chantait les offices et participait à la célébration des fêtes. Pendant 61 ans cette confrérie va animer (1817-1878) avec son chœur de grande renommée, toutes les grandes processions de Marseille. Ses membres animeront la Consécration du Sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Garde en 1864.
Mélange d'art roman et d'art renaissance, la Chapelle fut érigée probablement dans les années 1630 et va abriter la confrérie des Pénitents Blancs du Saint-Esprit qui chantait les offices et célébrait les fêtes.
A partir de 1817, ils formèrent aux Camoins une assemblée très fervente qui, jusqu'aux années 1878, participa activement, grâce à un chœur renommé, à toutes les grandes processions de Marseille, entre autres la Consécration du Sanctuaire de Notre Dame de la Garde en 1864.
Chapelle des Pénitents Blancs, (détruite); la chapelle sera construite à l'entrée du village en face de l'école. Désaffectée et menaçant de s'écrouler, elle est démolie en 1979, et c'est son portail qui est maintenant sur la place face à l'église.
Eglise St Agathe
L'église Sainte-Agathe des Camoins est un édifice religieux bâti au xvie siècle,
puis reconstruit
en 1734, modifié en 1888-1894
Son histoire et origine vous est raconté dans le petit guide ICI
(Merci à Jean-Louis Vastroux pour ce document).
Paroisse Notre Dame de la Salette
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Station Thermale Camoins les Bains
C'est sûrement la station de thermalisme la moins connue de France. L'endroit était pourtantconnu depuis l'Antiquité pour ses sources, mais elles ne furent guère exploitées. C'est au XIXème que différents propriétaires tenteront d'installer la première station avec baignoires. Puis viendra l'installation d'un pavillon des boues, vers 1811, année où le roi d'Espagne Charles IV, déchu et en exil à Marseille, viendra prendre les eaux de Camoins pour soigner sa goutte et ses rhumatismes, et où l'administration du département s'y intéresse, en la faisant boire dans les hôpitaux de Marseille aux personnes atteintes de maladie de peau. Elle était vendue en pot d'un demi-litre dans les pharmacies, pour la somme de 4 sous.
En 1839, le chevalier Alphonse Louis Joseph d'Heureux, commissaire de la Marine, nouveau propriétaire y installe une maison de santé et prend pour enseigne: "Les Bains impériaux des Camoins", il y installe un pavillon des boues. Il a transformé le vieux château en hôtel restaurant à l'enseigne de "Hôtel de Cambrai", entouré d'un grand parc arboré et de plans d'eau ou s'ébattent, cygnes et canards et fait restaurer la chapelle qui est rendu au culte par Monseigneur Eugène de Mazenod. En 1847, Lamartine et son épouse viennent prendre les eaux.
En 1860, Napoléon III, qui se trouve à Marseille pour inaugurer le Palais de la Bourse, crée l'année d'après, une commission chargée d'analyser les eaux de Camoins. Les résultats l'amènent à signer le décret du 17 novembre 1862, reconnaissant cette source d'utilité publique. La station devient connue. Elle est reliée par un omnibus qui fait la navette entre la gare Saint-Charles
La Première Guerre mondiale éclatant, l'établissement est réquisitionné et se transforme en hôpital militaire. En 1926, M. Duplessis revend l'établissement à Monsieur Colgate qui fera remplacer l'hôtel de Cambrai par un Grand Hôtel de luxe de 50 chambres. C'est dans cet hôtel que logeront les équipes cinématographiques de Marcel Pagnol, venues filmer les collines que le maître affectionne. Dans La fille du puisatier, on peut voir des vues du parc.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les lieux redeviennent hôpital militaire, puis par les Allemands qui y installent également un quartier général de la Wehrmacht. Puis les Américains y installent leur soutien logistique jusqu'à la fin des hostilités.
Mais le véritable essor viendra après la Seconde Guerre mondiale. C'est Monsieur Rambaudy qui en1947 avec son gendre M. Masse rouvrent la station thermale. Il faut faire de gros travaux. Les nouveaux propriétaires établissent une navette de cars, reliant le centre de Marseille à la station, revisitent les salles de repos, les installations ainsi que le parc. La recherche médicale ayant fait de grands progrès, des perfectionnements sont apportés aux installations existantes et d'autres mises en place (salle de brouillard collectif, piscine avec eau chaude)
La station thermale est la propriété aujourd'hui de la Société SOCOMA, qui a entièrement rénové l'établissement, dont la gestion revient à la Société Nouvelle des thermes de Camoins-les-Bains. La ville de Marseille a adhéré par délibération du Conseil Municipal en date du 30 juin 2008 à l'Association des Villes thermales. Elle totalisait la même année 61 000 journées de curistes soit 311 000 soins. Elle est ouverte du 1er mars au 4 décembre.
Propriété de l'eau
Elle jaillit en abondance à 14° sans jamais tarir, d'un repli de terrain, au fond duquel coule la Campourière (Carponière). Elle se charge en sulfate de calcium, sulfure et barégine en descendant du Massif de Ruissatel où elle traverse de très anciennes roches calcaires. Son débit est de 350 mètres3 / jour.
Le soufre est l'élément thérapeutique majeur. L'eau a une action antiseptique; anti-allergique; cicatrisante sur les muqueuses des voies respiratoires dont elle renforce les défenses immunitaires; antalgique et anti-inflammatoire. Elle agit dans les cas de rhumatisme, rhinites, séquelles de traumatisme, affections des voies respiratoires. Le centre thermal offre des soins par bains, massages, douches au jet, inhalation, gargarisme.